Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
23 septembre 2011 5 23 /09 /septembre /2011 12:42

Des plans d'austérité brutaux et injustes 

 

En mai 2010, la Troïka Union Européenne/BCE/FMI impose un sévère plan d'austérité à la Grèce : 

 

- gel et réduction (jusqu’à 20%) des salaires de la fonction publique,

- suppression de 150 000 de postes de fonctionnaires d'ici 2025 (sur les 700 000 existants),

- amputation des pensions de 7% en moyenne et recul de l'âge de départ à la retraite de 60 à 67 ans d'ici 2014,

- suppression des allocations de solidarité destinées aux chômeurs de longue durée, réduction de celle pour les handicapés,

- hausse de la TVA de 13% à 23%,

-privatisations (Telecom, d'actifs dans les sociétés nationale de gaz, électricité, autoroute, poste...)

 Grèce rigueur pillage austérité dette finance bourse privatisations diminuation retraites salaires attaques sociales grève générale Athènes Papandréou diktat tutelle FMI Troïka

 

Au cour du printemps 2010, les médias français (ou européens) n'ont cessé de cultiver images xénophobes et mensongères à l'égard du peuple grec, supposé se "lézarder" au soleil ou vivre au dessus de ses moyens ; décrit comme incapable de s'assumer lui-même pour justifier l'instauration de cette mise sous tutelle internationale. Ce plan de régression sociale sans précédent a été présenté comme une « cure » nécessaire et « salutaire ».

 

En France peu d'organisations politiques (mis à part le Front de Gauche et le NPA) ont alors clairement dénoncé ce plan de rigueur draconien, monnayé contre un prêt de 110 milliards d'euros (octroyé par le FMI et l'Union Européenne) et devant être remboursé d'ici 2013. La plupart des dirigeants socialistes ont alors brillé par leur mutisme ou leur tacite approbation (il faut dire qu'à l'époque le président du FMI n'était autre que DSK...)

 

La dette grecque qui atteignait 120 % du PIB en 2010 (soit moins que les États-Unis ou le Japon) n'a pas été le fruit du hasard : en interdisant à la BCE de prêter aux États à des taux raisonnables, l'UE les a ainsi exposé  à la spéculation des marchés financiers qui en ont profiter pour pratiquer des taux exorbitants (au delà de 15% parfois).

 

Un an après, les effets de ce plan de rigueur se font sentir : casse des services publics,  paupérisation, récession (car la demande se rétracte sous l'effet de ces coupes budgétaires qui asphyxient l'économie)...La conséquence étant une baisse des recettes et l'aggravation du déficit.

 

Alors que le déficit paraît « hors de contrôle » (selon les termes de la commission parlementaire dont la présidente a été contrainte de démissionner – ce gouvernement sous tutelle internationale semble peu apprécier le jeu démocratique).

 

Aujourd'hui, la Troïka UE/BCE/FMI surenchérit et exige de la Grèce une accélération de son programme de privatisation, de diminution des salaires et d'amputation des prestations sociales.Jean-Pierre Jouyet, président l'autorité des marchés financiers (et chargé de communication du candidat socialiste Hollande...) prône la mise sous tutelle de la Grèce - qui est déjà une quasi-réalité puisque le budget de la Grèce est sous contrôle de la Troïka depuis mai 2010.

Cette fuite en avant ne semble pas s'arrêter.

 

La résistance grecque contre la casse sociale

 

Les journées de grèves générales se multiplient. S'inspirant du mouvement des indignés espagnols, la contestation s'élargit.

Le patronat grec semble même douter de l’efficacité de ces plans de rigueur.

 

Cette mise à sac d'une nation européenne est insupportable et n'a rien du hasard.

On a beaucoup entendu Sarkozy et Fillon exhiber l'exemple grec pour justifier leur réforme des retraites en 2010.

Tout se passe comme si les classes dirigeantes européennes avaient volontairement plongé la Grèce dans la misère pour faire peur et mettre en scène le caractère indispensable de leurs réformes de régression sociale.

 

Les milieux financiers ont montré cet été qu'ils ne comptaient pas s'en arrêter là. Malgré les mesures d'austérité décidées partout en Europe, ils demandent de nouveaux sacrifices. Où s'arrêtera ce pillage des acquis sociaux ?

L'unique finalité des politiques de rigueur est de rembourser les banques et la finances aux taux exorbitants qu'ils ont imposé.

 

Cette politique doit cesser !

Annulation de la dette grecque et des politiques d'austérité

Solidarité avec la Grèce ! Grève générale européenne contre l'austérité !

 

Manifestation Grèce solidarité austérité rigueur casse sociale

 

sources : 

Le Monde Diplomatique (édition juillet) 

Le Blog de Jean Luc Mélenchon (avril 2010) 

Le Blog de Gérard Filoche (septembre 2011)

Partager cet article
Repost0

commentaires

Le Blog De Méduse

  • : Halte à la casse sociale
  • : Contre les politiques de rigueur, pour la défense des acquis sociaux et services publics. Les politiques de rigueur conduisent à la mise à sac des nations européennes pour rembourser dans les conditions exigées par les banques les emprunts contractés à des taux d'intérêts démesurés (fruits de la spéculation) Pour une vrai rupture avec le modèle néo-libéral de casse sociale. Démocratie, socialisme et écologie!
  • Contact

Liens

AFFICHE JLM 80X60

 

PG-4c7ff952946ab647323d8bf9100ff6c8

 

siteon0-dc90f.gif

 

blogs6_0carre--1-.png

 

dette audit pétition austérité rigueur pillage privatisation sarkozy citoyen révolution démocratique audit

 

 

 

 

http://labs.ebuzzing.fr